La licence d'échange de crypto-monnaies au Japon

Le Japon dispose d'une méthode spéciale qui permet de réguler le chiffre d'affaires des crypto-actifs. Cette méthode prend en compte le risque élevé de ces transactions. Dans le même temps, les crypto-actifs ne sont pas de l'argent. Aussi, ils ne peuvent pas être reconnus comme n'importe quelle monnaie fiduciaire existante.

Comment une licence d'échange de crypto-monnaies est-elle enregistrée au Japon ?

Pour obtenir une licence qui vous permet d'échanger des crypto-monnaies au Japon, vous devez avoir une société spécialisée enregistrée au format Kabushiki Kaisha. En outre, pour l'enregistrement, le demandeur doit :

  • avoir un bilan positif, des actifs nets ;
  • avoir un capital d'au moins 10 000 000 yens ;
  • avoir une entreprise dont le travail est conforme à toutes les lois du pays ;
  • réfléchir à l'avance à la création d'une structure d'entreprise satisfaisante ;
  • former vos employés en conformité avec les exigences et les réglementations de l'État où vous opérez ;
  • tenir une comptabilité compétente.

Une entreprise souhaitant obtenir une licence doit élaborer et mettre en œuvre à l'avance certaines mesures pour contrer la fuite de données. À cette fin, un système informatique spécial est mis au point. Les membres de cette organisation reçoivent des données liées au statut juridiquement incertain des pièces électroniques.

Au Japon, les utilisateurs de crypto-monnaies sont soumis à des exigences obligatoires, comme la manière de conserver séparément la monnaie fiduciaire et les fonds de dépôt. Si les crypto-monnaies sont gérées par une entreprise et ses clients, alors elles sont clairement séparées avec la possibilité d'une identification supplémentaire. Les utilisateurs sont tenus de respecter ces règles, ce qui est confirmé par un audit indépendant réalisé chaque année.

Comment obtenir une licence d'échange de crypto-monnaies au Japon ?

Pour obtenir une licence, vous devez vous conformer aux exigences suivantes. Le personnel de l'entreprise peut être composé d'un minimum de 5 et d'un maximum de 10 employés. Vous pouvez les choisir grâce aux services proposés par les agences de recrutement. Ce procédé est considéré comme fiable, mais il nécessite des investissements financiers supplémentaires. Une autre méthode consiste à utiliser les services d'une agence d'État, où sont publiées des annonces gratuites pour l'embauche de salariés. Un non-résident peut devenir représentant d'une entreprise. S'il dispose d'un permis de travail dans ce pays, il peut devenir directeur local.

  • Bureau. Il doit y avoir un bureau avec une adresse physique dans l'État où le travail est effectué. Il convient également de noter qu'il est interdit d'utiliser un bureau de représentation virtuel. En l'absence de compte ou si l'entreprise refuse d'en ouvrir un pour une raison quelconque, il est permis d'utiliser un compte de résident délivré par le directeur.

 

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